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Flexitarien, végétarien, vegan… Quel régime vous correspond ?

Flexitarien, végétarien, vegan… Quel régime vous correspond ?

Nos habitudes alimentaires ont considérablement évolué ces dernières années. Que ce soit par souci de santé, de respect de l’environnement, du bien-être animal ou simplement par envie d’explorer de nouvelles façons de s’alimenter, chacun cherche aujourd’hui à construire une assiette qui reflète ses valeurs et son mode de vie. Flexitarien, végétarien, vegan, pescétarien ou encore sans gluten… Les habitudes alimentaires se diversifient. Mais comment s’y retrouver, comprendre leurs avantages, leurs limites et garder une alimentation équilibrée ?

Le flexitarisme : le régime “souple” qui séduit

Le flexitarisme consiste à réduire sa consommation de viandes et de poissons sans les supprimer totalement. Il s’agit davantage d’une transition progressive que d’un régime strict. Ce mode d’alimentation attire car il est accessible et réaliste : il permet d'adopter davantage d’aliments végétaux tout en conservant une certaine liberté.

Pour conserver un bon équilibre, il est conseillé de varier ses sources de protéines végétales (légumineuses, tofu, céréales complètes) et d’associer parfois céréales et légumineuses afin de couvrir les acides aminés essentiels. L’enjeu est de ne pas simplement “retirer” la viande mais de repenser l’assiette pour qu’elle reste complète.

Le saviez-vous ? En Europe, son essor s’est largement accéléré grâce aux campagnes “Lundi Veggie”

qui ont encouragé des millions de personnes à remplacer la viande une fois par semaine.

Le pescétarisme : un équilibre entre terre et mer

Le régime pescétarien exclut la viande mais inclut le poisson, les œufs et les produits laitiers. Il séduit celles et ceux qui souhaitent diminuer leur consommation de viande tout en conservant certains apports nutritionnels essentiels, notamment les oméga-3 d’origine marine. Ce régime est souvent perçu comme plus simple à équilibrer que le végétarisme (voir ci-dessous) strict, car le poisson fournit des protéines complètes et des nutriments clés.

Une consommation excessive de gros poissons peut toutefois entraîner une exposition aux métaux lourds. Il est donc préférable d’alterner les espèces et de privilégier une alimentation majoritairement végétale, complétée par du poisson en quantité modérée.

Le végétarisme : une tradition devenue moderne

Le végétarisme exclut la viande, la volaille et le poisson, tout en conservant les œufs et produits laitiers.

Adopter une alimentation végétarienne peut contribuer à une meilleure santé cardiovasculaire et à une consommation accrue de fibres, vitamines et antioxydants. Elle présente également un impact environnemental réduit.

En revanche, elle nécessite une attention particulière à certains nutriments, notamment la vitamine B12, le fer, le zinc et les oméga-3. Intégrer des aliments riches en fer végétal, combinés à une source de vitamine C ainsi que des oléagineux et huiles végétales riches en oméga-3, permet de compenser l’absence de produits animaux.

Le saviez-vous ? Cette façon de s’alimenter est loin d’être nouvelle : on en retrouve les origines dans l’Antiquité, notamment en Inde, en Grèce et au sein de philosophies telles que l’hindouisme et le bouddhisme. En Occident, il s’est répandu dans les années 1960 et 1970, porté par les mouvements pacifistes, naturalistes puis écologistes.

Le végétalisme et véganisme : un mode de vie

Le végétalisme exclut tout produit d’origine animale, du poisson aux produits laitiers, en passant par les œufs et le miel. Le véganisme, quant à lui, va au-delà de l’alimentation et s’étend à un mode de vie excluant toute exploitation animale, y compris dans les vêtements, cosmétiques ou loisirs.

Si de plus en plus de personnes s’y intéressent, c’est souvent pour des raisons éthiques, environnementales ou de santé.

Ce régime peut être riche en bénéfices, mais demande une vigilance accrue afin d’éviter certaines carences. La vitamine B12 doit être supplémentée, tandis que l’iode, le calcium, le fer, le zinc et les oméga-3 nécessitent une attention particulière. Produits enrichis, légumes verts, légumineuses, algues, noix, graines et céréales complètes contribuent à maintenir un bon équilibre nutritionnel.

Le saviez-vous ? Depuis 2014, le phénomène “Veganuary” – un défi lancé au Royaume-Uni incitant à manger vegan durant tout le mois de janvier – a contribué à démocratiser cette pratique. De nombreuses personnalités publiques et marques y participent, favorisant sa visibilité auprès du grand public.

Le “sans gluten” : d'un besoin médical à une tendance

Le régime sans gluten exclut le blé, le seigle, l’orge, l’épeautre et leurs dérivés. À l’origine, il répondait exclusivement aux besoins des personnes atteintes de maladie cœliaque, une maladie auto-immune. Il s’est ensuite élargi aux personnes souffrant d’intolérance ou d’hypersensibilité non cœliaque, puis à celles recherchant un meilleur confort digestif ou une alimentation perçue comme plus saine.

A noter qu’il n’est pas nécessaire d’éliminer totalement le gluten pour améliorer la digestion : certaines variétés anciennes de blé, comme le kamut ou le petit épeautre, contiennent du gluten mais sont souvent mieux tolérées grâce à leur composition différente et leur digestibilité accrue.

Bien qu’il puisse améliorer le bien-être digestif des personnes sensibles, ce régime peut conduire, s’il est mal construit, à une consommation excessive de produits industriels pauvres en fibres et micronutriments. Découvrir des alternatives naturellement sans gluten telles que le sarrasin, le quinoa, le riz complet, le millet, le teff ou l’amarante permet d’équilibrer son alimentation. L’ajout de fruits, légumes et légumineuses aide également à maintenir un apport satisfaisant en fibres. Les pains esséniens, élaborés à partir de grains germés et cuits à basse température, constituent également une alternative intéressante et bien digeste pour les personnes souhaitant simplement réduire leur consommation de gluten sans l’exclure totalement.

Un regard sur la répartition des régimes alimentaires dans le monde

Les habitudes alimentaires varient fortement d’une région du monde à l’autre. Une enquête menée dans 28 pays en 2018 révélait que 5% de la population se déclarait végétarienne, 3% végane et 3% pescétarienne.

Le végétarisme est nettement plus répandu en Asie, où environ 19% de la population suit un régime végétarien, porté notamment par la culture indienne. En Afrique et au Moyen-Orient, on l’estime à près de 16%, tandis qu’il reste moins courant en Europe, autour de 5%. En Amérique centrale et du Sud, environ 8% des habitants se déclarent végétariens.

Le véganisme, plus exigeant, demeure minoritaire à l’échelle mondiale. Si l’on considère l’ensemble de la population mondiale, il représenterait environ 1%, mais sa progression est rapide dans les grandes villes européennes et nord-américaines, où les alternatives végétales, restaurants spécialisés et campagnes de sensibilisation se multiplient.

Et parce que nos assiettes ne cessent d’évoluer…

De nombreux autres régimes alimentaires se sont développés ces dernières années. Certains comme le paléo (inspiré de l’alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs) ou le régime cétogène (riche en graisses et très pauvre en glucides) ont connu une forte popularité médiatique. D’autres sont plus spécifiques, comme le régime FODMAP (utilisé pour améliorer le confort digestif) ou le crudivorisme (consommation d’aliments crus). Le régime méditerranéen, l’un des plus étudiés scientifiquement, met l’accent sur les légumes, le poisson, l’huile d’olive et les légumineuses, tandis que le régime ayurvédique repose sur l’équilibre des “doshas” selon la médecine traditionnelle indienne.

Le changement de nos habitudes alimentaires s’explique par la recherche de sens dans notre manière de consommer. Beaucoup souhaitent adopter une alimentation plus durable, plus respectueuse du vivant et meilleure pour la santé. L’essor des réseaux sociaux, des documentaires, des influenceurs bien-être ainsi que l’accès facilité à l’information, ont contribué à faire connaître ces régimes au grand public, tout en inspirant à expérimenter de nouvelles façons de manger.

Il n’existe pas un régime universellement meilleur qu’un autre. L’essentiel est d’adopter une alimentation qui corresponde à son corps, à ses convictions et à son mode de vie, tout en couvrant correctement ses besoins nutritionnels. Quelle que soit l’approche choisie, l’équilibre, la variété et la qualité des ingrédients restent les clés d’une alimentation saine et durable.

L’assortiment de produits proposés par Vajra & Delibio permet de répondre aisément à ces différents régimes : qu’il s’agisse d’alimentation vegan, végétarienne, sans gluten, flexitarienne ou davantage orientée vers le bien-être, chacun peut y trouver des produits adaptés pour composer des repas savoureux, équilibrés et en accord avec ses choix alimentaires.

Remarque : Les informations fournies par Vajra sont de simples conseils nutritionnels et ne peuvent en aucun cas se substituer aux recommandations des professionnels de la santé!